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A Berlin, le prélude d'une coalition difficile

17 novembre 2017

L'opinion allemande est confiante face aux longues négociations. Or le temps sacrifié jusqu'ici indique que la cohabitation à Berlin ne sera pas comme elle l'a été entre les conservateurs et les sociaux démocrates.

Berlin Jamaika Sondierungsgespräche Spahn Özdemir von der Leyen
De gauche à droite, Jens Spahn de la CDU (parti de Merkel), Cem Oezdemir des Verts et Ursula von der Leyen la ministre de la défense.Image : Getty Images/C. Koall

"Il y a beaucoup de clivages, beaucoup de différences" (Frank Baasner, Analyste)

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Le gouvernement de coalition annoncé depuis les élections législatives fédérales du 24 septembre tarde à naître. Les conservateurs du camp de la chancelière Angela Merkel, les Verts et les Libéraux avancent difficilement sur certains sujets conflictuels.

Il est notamment question de la politique migratoire et des mesures à prendre pour protéger le climat. Même si dans l'opinion, une certaine confiance existe quant à un bon aboutissement des négociations, le temps sacrifié jusqu'ici indique que la cohabitation à Berlin ne sera pas comme elle l'a été entre les conservateurs et les sociaux démocrates (SPD) durant les années précédentes.

Comme l'indique le tweet ci-dessous, certains pensent que les signaux sont bons en provenance des Libéraux du FDP.

Pour Frank Baasner, directeur de l'institut franco-allemand de Ludwigsburg, les négociations ont pris du temps à cause des nombreuses différences entre les partis politiques concernés.

Pour écouter ses analyses, cliquez sur l'image ci-dessus !

Parmi les sujets qui fâchent, il y a notamment la politique migratoire à mettre en oeuvre. Même au sein de l'opinion allemande, on perçoit que l'attitude des parties en négociation est suivie de près. Ainsi dans le tweet ci-dessous, l'auteur avertit du risque de perte d'électeurs qui guette le parti de la chancelière allemande (CDU) si jamais ce parti laissait les négociations s'échouer sur le principe du regroupement familial.

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