A défaut de banque, les caisses villageoises
1 janvier 2014 Sans accès au crédit, les Ivoiriens les plus pauvres ont certes moins de risques d’être surendettés, mais ils ont aussi du mal à acheter le matériel ou les semences pour leurs champs. Quand ils font du commerce, ils n’ont pas suffisamment de stocks pour pouvoir faire des profits suffisants.
Mais alors, pourquoi ne s’adressent-ils pas à leurs voisins ? C’est une idée que soutient l’organisation Care depuis plusieurs années, avec son programme « Power ». Elle aide des groupes d’habitants, de villageois en particulier, à s’organiser pour mettre ensemble de l’argent de côté, qui est ensuite prêté aux membres.
Ces groupes font preuve d’un dynamisme surprenant. L’ONG Care n’avait pas prévu un tel engouement. Et vous allez entendre dans ce reportage de Sébastien Martineau que ces groupes, petit à petit, deviennent de véritables forums pour régler d’autres problèmes auxquels fait face la communauté.
Ecoutez son reportage en Côte d'Ivoire :