Achraf Hakimi est tout simplement infatigable. Auteur de 62 rencontres cette saison, l'international marocain court sur son côté droit depuis plus d'un an maintenant, lui qui avait emmené le Maroc à la médaille de bronze lors des JO à Paris l'été dernier. 

Excellent du début à la fin de la saison, Hakimi, aujourd'hui âgé de 26 ans, a la panoplie complète du parfait latéral: vitesse de pointe, capacité à répéter les courses vers l'avant et l'arrière, adresse dans les passes et les centres.

Une panoplie complétée par une condition physique exceptionnelle. "C'est quelque chose que Dieu m'a donné, cette puissance en cardio, pour des efforts prolongés", expliquait-il début mai. "J'ai un préparateur et un nutritionniste personnels, l'entraîneur aussi a bien géré mon temps de jeu pour que j'arrive toujours en forme."

Sur son côté droit, Hakimi est souvent le joueur qui permet au Paris Saint-Germain de débloquer la situation, que ce soit en faisant briller ses coéquipiers, ou en se chargeant lui-même de la sentence. Résultat : le latéral marocain compte 11 buts et 16 passes décisives cette saison. 

Jusqu'où peut-il aller ?

Malgré ces statistiques impressionnantes, Hakimi ne semble pas avoir encore atteint ses limites. Son entraîneur Luis Enrique admet lui-même n'avoir "jamais vu un meilleur latéral droit que lui, avec un énorme potentiel" et encore de la marge. 

Grâce à une saison en tous points exceptionnelle, ponctuée par de nombreux titres - dont la Ligue des champions -, Achraf Hakimi est désormais un prétendant sérieux au Ballon d'or, au même titre que son coéquipier Ousmane Dembélé. 

L'international marocain a désormais la possibilité d'écrire l'histoire en devenant le premier latéral à remporter la récompense individuelle suprême - et à devenir le premier joueur issu du continent africain à soulever le prestigieux trophée depuis George Weah en 1995.