L’affaire de l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Nalvalny était au centre d’une réunion exceptionnelle de l’OTAN à Bruxelles vendredi (04.09.2020). Les pays membres ont appelé la Russie à coopérer totalement avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques dans l’enquête. 

L’Union européenne, de son côté, n’exclut pas des sanctions envers Moscou.  

L’Allemagne, par la voix de sa chancelière Angela Merkel, a adopté dans ce dossier une position particulièrement ferme, en affirmant n’avoir “aucun doute” que l’opposant russe a été empoisonné au Novitchok, un agent neurotoxique né dans les laboratoires de l’armée soviétique. 

Après le meurtre d’un Géorgien en plein centre de Berlin il y a un an et les révélations de cyber-attaques contre le parlement au printemps dernier, l’affaire Navalny serait-elle la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour Angela Merkel ? 

Écoutez l'analyse du politologue Stefan Seidendorf, directeur adjoint de l’Institut franco-allemand (DFI).