Une nouvelle ère politique s’est ouverte ce mercredi (24.11) avec la présentation à Berlin du contrat de coalition, près de deux mois après les élections législatives.

En revanche, il faudra encore un tout petit peu patienter et attendre l’élection d’Olaf Scholz par les députés du Bundestag pour que le candidat du SPD devienne chancelier. Un vote est attendu autour du 6 ou 7 décembre prochain. 

Ce mercredi après-midi, Olaf Scholz s’est donc présenté face à la presse, entouré d’Annalena Baerbock et Robert Habeck pour les Verts, Christian Lindner pour les libéraux du FDP, ainsi que les deux présidents du SPD. Une maxime est revenue plusieurs fois et résume la volonté de ce gouvernement : "moderniser un pays en crise".

La crise, c’est bien sûr la pandémie qui touche actuellement l’Allemagne de plein fouet. C’est d’ailleurs sur ce sujet qu’Olaf Scholz a démarré son intervention, en annonçant de nouvelles restrictions à venir.

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Objectifs ambitieux

Le contrat de coalition servira de fil rouge au prochain gouvernement. On y retrouve sans surprise les thèmes centraux de chacun des partis, lesquels peuvent se résumer ainsi : protection du climat pour les Verts, modernisation numérique pour les libéraux et droits sociaux pour le SPD. 

Les objectifs sont ambitieux : un salaire minimum relevé à 12 euros de l’heure, la construction de 400.000 logements par an, d’importants investissements dans les technologies numériques, la sortie du charbon avancée de 2038 à 2030, la neutralité climatique d’ici 2045.

Ce programme devrait satisfaire la base des trois partis. Sans oublier un point qui va très certainement alimenter les débats ces prochaines semaines : la légalisation annoncée du cannabis. Mais dans l’immédiat, l’action d’Olaf Scholz sera jugée sur un seul point : la lutte contre la pandémie de Covid-19.