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Allemagne, le SPD reste dans la coalition au pouvoir

9 décembre 2019

La rencontre en France sur l’avenir de l’Ukraine est commentée par la presse allemande, mais il est également question des conclusions du congrès des sociaux démocrates allemands et de la coalition au pouvoir à Berlin.

SPD Parteitag Abschluss
Image : picture-alliance/dpa/K. Nietfeld

"Partir ou rester ? " c’est avec cette question que la Frankfurter Allgemeine zeitung résume la situation après le congrès du SPD. Discuter plutôt que rompre: le parti social-démocrate SPD a décidé de rester membre de la coalition avec les conservateurs. Une décision et un espoir en perspective : arracher des avancées sur le climat, le salaire minimum et les services publics.
La FAZ rappelle d’ailleurs que Saskia Esken très critique à l'égard de la coalition Merkel et Norbert Walter-Borjans qui ne plaide pas ouvertement pour une sortie anticipée de la coalition ont dû vite redescendre sur terre face aux réalités du terrain. Les compromis valent mieux que l'opposition, écrit le journal qui estime que face aux divisions, le SPD tente de rétablir l’unité.

Un "Jeu à haut risque", titre die tageszeitung pour qui "le virage à gauche lors de la convention du parti sonne bien au premier abord" mais tout va dépendre maintenant de l’attitude des nouveaux dirigeants. 
Le congrès a mis sur la table une longue liste de revendications dont dépendrait l’avenir de la grande coalition ou Groko.

Le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Paris le 9 décembre 2019.Image : picture-alliance/dpa/TASS/G. Dukor

L'avenir de l'Ukraine se joue en France

Le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel réunissent pour la première fois leurs homologues russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky pour tenter de relancer le processus de paix en Ukraine. Il s’agit aussi d’ouvrir un nouveau chapitre dans les relations avec Moscou. 
Pour la Frankfurter Rundschau cette rencontre est une "lueur d'espoir dans un monde politiquement terne". La participation de Moscou, qui ne cesse de mettre à rude épreuve les nerfs des occidentaux, à une nouvelle politique constructive serait mutuellement bénéfique estime le journal.
Au sujet de cette rencontre, der Spiegel s’intéresse beaucoup à la position du président ukrainien qui, selon le journal, ne sait pas jusqu'où l'Europe pourra le soutenir. Même si la chancelière allemande et le président français seront là, écrit der Spiegel, l'homme de Kiev sera en réalité seul face à un Vladimir Poutine contre qui son prédécesseur Petro Poroshenko l’a mis en garde.
Puisqu’il s’agira entre autre de voir comment la partie de l’Ukraine sous contrôle de Moscou peut être réintégrée au pays, des appels à éviter les compromis côté ukrainien ne manquent pas.

Des missiles de la Corée du Nord lors d'une parade militaire en 2017.Image : picture-alliance/AP Photo/Wong Maye-E

Quand Pyongyang joue la montre

Un autre sujet qui a attiré l’attention de la presse : le nouveau test de missile de la Corée du Nord. Tout en précisant que les missiles ont été tirés depuis la base militaire de Sohae que le régime Kim avait déjà promis de fermer, die Tageszeitung estime que Pyongyang joue la montre. D’abord vis-à-vis de Washington : l'élite politique nord-coréenne sait que le président américain a besoin de succès diplomatiques en vue de la prochaine présidentielle.
Ensuite vis à vis du voisin sud-coréen : les nouveaux tests et la quasi absence de réaction de Séoul pourrait signifier que finalement un rapprochement avec le Nord est un échec.