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Angela Merkel à Varsovie

16 mars 2007

Un échec du Traité constitutionnel européen serait " un ratage historique". C’est ce qu’a déclaré la Chancelière allemande lors d’un discours devant les étudiants et les professeurs de l’Université de Varsovie. "Le temps de la réflexion est terminé, arrive le temps de l'action", a affirmé Angela Merkel à l'issue d'un vif plaidoyer pro-européen. La Chancelière en visite en Pologne pour deux jours, a rappelé qu'elle veut présenter une feuille de route pour le projet de traité constitutionnel avant la fin de la présidence allemande de l'Union européenne fin juin. Le Premier ministre polonais Jaroslav Kaczynski avait accueilli la chancelière à l’aéroport. Mme Merkel a réussi à s'entendre avec le président Lech Kaczynski , le frère jumeau du chef du gouvernement, sur une visite personnelle dans la résidence d'été de la présidence sur la péninsule de Hel, dans la baie de Gdansk. A l’écart des journalistes, les deux dirigeants allemand et polonais auront de longs échanges jusqu'à samedi à la mi-journée. A l’ordre du jour: différents thèmes controversés outre le projet de traité constitutionnel européen, les plans américains de boucliers anti missiles prévu en Pologne, le projet de gazoduc germano-russe dont le tracé évite le territoire polonais ou bien encore les revendications d’ associations d’expulsés allemands des anciens territoires de l’Est. Aujourd’hui dans son discours à l’université, la chancelière a réaffirmé qu'elle ne soutiendra jamais les demandes de réparations financières ou de restitutions formulées par des associations d'expulsés des anciens territoires allemands qui ont été attribués à la Pologne après 1945.

"Il ne peut y avoir aucune réinterprétation de l'histoire par les Allemands et il n'y aura pas de réinterprétation", a affirmé Mme Merkel .

Marek Cichocki, conseiller pour la politique européenne de la présidence polonaise estime que toutes les questions litigieuses entre la Pologne et l’Allemagne ne pourront pas être résolues du jour au lendemain, cependant il a déclaré :

« … Je trouve que l’Allemagne, surtout maintenant qu’elle assure la présidence de l’Union, mène une politique européenne juste. Je dois le dire en toute franchise : nous sommes très satisfaits …»