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Angela Merkel en Chine

Carine Debrabandère27 août 2007

Renforcer les relations commerciales entre Berlin et Pékin et faire pression sur le géant asiatique pour qu’il lutte davantage contre le réchauffement climatique : les deux grands axes de la visite de la chancelière allemande en Chine. En parallèle à cette visite d’Angela Merkel à Pékin, un article du magazine « Der Spiegel » dénonce les piratages informatiques opérés par la Chine dans les entreprises allemandes.

La chancelière et son homologue chinois Wen Jiabao
La chancelière et son homologue chinois Wen JiabaoImage : AP

« Le principe du grain de sable », c’est le titre de ce long article de 16 pages du magazine « Der Spiegel » qui fait couler beaucoup d’encre en Allemagne. Le Spiegel y décortique notamment les piratages informatiques dont ont été victimes, selon l’enquête publiée dans l’édition de ce lundi, la chancellerie et trois ministères : les Affaires étrangères, l’Economie et la Recherche. Le principe du grain de sable, c’est celui de recueillir le plus d’informations possibles pour être à la pointe de la technologie dans des secteurs comme l’aéronautique ou l’automobile. A Pékin, Angela Merkel s’est, elle aussi, exprimée sur le sujet :

« Dans un monde à la croissance très rapide, il est important de respecter les règles du jeu pour pouvoir évoluer ensemble avec raison et dans un esprit constructif ».

A l’occasion de la visite d’Angela Merkel en Chine, le premier ministre chinois Wen Jiabao a souligné que Pékin voulait prendre des mesures fermes pour prévenir tout acte qui menacerait les systèmes informatiques. Outre la protection de la propriété intellectuelle, Angela Merkel, chancelière allemande mais également, cette année, présidente du G8, a abordé avec son homologue la question de la lutte contre le réchauffement de la planète. Wen Jiabao :

« Nous avons besoin de ressources naturelles pour le développement de la Chine. Cela aura des conséquences pour notre environnement. Mais nous sommes aujourd’hui conscients des problèmes. Nous ne commettrons plus la même erreur que par le passé, celle de détruire pour mieux reconstruire. Nous nous efforcerons de développer une société à la pointe de l’environnement, soucieuse d’économiser ses ressources. »

Cela dit, le bilan environnemental est pour le moins négatif en Chine : Pékin s’est certes fixé pour objectif de réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre entre 2006 et 2010. Mais l’an passé, deux des indicateurs principaux ont augmenté de plus de 1%.