Pas de grands changements dans les rapports de force. Le nouveau parlement européen reste, comme son prédécesseur, dominé par les conservateurs. La droite du « parti populaire européen» obtient en effet 275 des 732 sièges de Strasbourg, contre 200 pour les socialistes et sociaux-démocrates. Ensuite arrivent, dans l’ordre, les libéraux, les Verts, puis, derrière, l’extrême gauche et les nationalistes. Ces élections sont marquées par un taux d’abstention historiquement bas à 44% en moyenne et plus de 60% dans les nouveaux pays membres.

En Allemagne, le SPD subit une défaite d'envergure, ne récoltant que 21,5% des voix contre 44,5% pour l'opposition conservatrice. Les Verts, eux, opèrent une percée à 11,9% et les libéraux du FDP siègent à nouveau à Strasbourg, après avoir récolté 6,1% des suffrages exprimés.