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PolitiqueAmérique du Nord

Assassinat du président Jovenel Moïse, l'enquête se poursuit

8 juillet 2021

Haïti est toujours sous le choc au lendemain de l’assassinat de son président Jovenel Moïse tué par un groupe de commando.

Haiti | Ermordung Präsident Jovenel Moise
Image : Valerie AFP/Getty Images

Le meurtre de Jovenel Moïse continue de susciter indignation et condamnations tout en soulevant de nombreuses interrogations notamment en ce qui concerne l’insécurité dans le pays, ceci alors qu’on en sait un peu plus sur les circonstances du décès du président.

Lire aussi : Le président d’Haïti, Jovenel Moïse, a été assassiné

Selon Bocchit Edmond, l'ambassadeur haïtien aux Etats-Unis, le commando qui s’en est pris au président Jovenel Moïse était composé de mercenaires "professionnels" qui s'étaient fait passer pour des responsables de l'agence américaine antidrogue.

Le président a été tué dans sa résidence par un commando (photo)Image : Joseph Odelyn/AP Photo/picture alliance

Des "mercenaires" tués et d'autres interpellés  

La dépouille du président Moïse a été retrouvée criblée de 12 balles, et son bureau et sa chambre saccagés. Aussitôt après l'attaque, la police a indiqué avoir poursuivi les membres présumés du commando et mené une opération dans les hauteurs de la capitale Port-au-Prince.

Une opération qui s’est soldée par la mort de quatre présumés "mercenaires" impliqués dans l'assassinat du président et l’arrestation de deux autres. 

Pour le moment, aucune autre information sur l'identité ou les motivations des auteurs de l'assassinat présentés comme "des étrangers qui parlaient l'anglais et l'espagnol" n'a été divulguée. La police indique toutefois avoir libéré "trois policiers qui avaient été pris en otage ". 

Lire aussi : Haïti : condamnations après l'assassinat du président Jovenel Moïse

Le Conseil de sécurité se penche sur le sujet

Le Premier ministre Claude Joseph qui a décrété l'état de siège dans tout le pays a promis que "les assassins de Jovenel Moïse paieraient pour ce qu'ils ont fait devant la justice".

Le premier ministre Claude Joseph a décrété l'état de siège dans tout le pays.Image : Cem Ozdel/AA/picture alliance

C’est d’ailleurs ce que réclame le Conseil de sécurité de l'Onu. A l'initiative des Etats-Unis et du Mexique, l'organe stratégique de l'Onu se penche sur la question aujourd’hui lors d'une réunion d'urgence à huis clos.

Après avoir longtemps déployé des Casques bleus en Haïti, l'Onu n'entretient plus depuis fin 2019 qu'une mission d'appui politique composée d'environ 1.200 personnes dans le pays.

Alors que Haïti traverse entre autres, une crise politique, des élections législatives et présidentielle sont prévues pour le 26 septembre 2021, avec un second tour le 21 novembre. Le département d'Etat américain a appelé au maintien de ce calendrier qui alimentait aussi la crise politique.
 

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