Pour ce sommet qui se déroule jusqu'au 24 août, l'expansion des Brics à de nouveaux pays membres, notamment africains, ainsi que les moyens d'étendre l'influence politique et économique de l'organisation, sont très présents dans les discussions.

Avec des économies à différents niveaux de croissance, les Brics, qui représentent 40 % de la population mondiale sur trois continents et environ un quart de l'économie mondiale, partagent un désir commun d'un nouvel ordre mondial.

Des attentes

"Les Brics peuvent beaucoup contribuer à un monde multipolaire avec un développement plus égalitaire entre les pays de la planète. Les attentes concernant ce sommet en Afrique du Sud sont donc très élevées" estime Mário Maurici le président de la Commission des Affaires étrangères de São Paulo.

Il existe ainsi des attentes élevées et une conviction forte d'aller de l'avant grâce aux Brics, selon Thabo Kawana, directeur du ministère zambien de l'Information et des Médias.

"Les Brics sont une bonne initiative que l'Afrique considère comme un environnement commercial très convivial qui crée une opportunité. Grâce à ces investissements directs étrangers, nous sommes en mesure de créer des emplois pour nos jeunes, de créer des opportunités pour nos jeunes, de fournir des moyens de subsistance et de renforcer l'activité économique pour nos pays qui conduisent à la croissance de nos économies " assure-t-il.

L'Afrique au coeur du sommet

Pour ce 15e sommet, le thème retenu "Les Brics et l'Afrique" fait écho à la bataille diplomatique à laquelle se livrent actuellement sur le continent les grandes puissances.

En marge du sommet, le président sud-africain a déclaré que son pays "ne se laisserait pas entraîner dans une compétition entre puissances mondiales" et a réaffirmé la politique de non-alignement de longue date de l'Afrique du Sud.

 Cyril Ramaphosa a déclaré avoir discuté du conflit entre la Russie et l'Ukraine avec son homologue chinois Xi Jinping. Les deux dirigeants seraient d'accord sur l'importance du dialogue pour ramener la paix entre les deux parties.

Le sommet de cette année est le premier que les pays membres organisent en présentiel depuis le début de la pandémie de Covid-19.