1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

La Cédéao prête à intervenir au Niger si le dialogue échoue

La rédaction francophone | Avec agences
17 août 2023

Réunis à Accra, les représentants de la Cédéao se disent prêts à "restaurer l'ordre constitutionnel" au Niger par tous les moyens.

Photo de groupe  des chefs d'état-major de la Cédéao le 4 août à Abuja, au Nigeria
Une première réunion des chefs d'état-major de la Cédéao avait eu lieu le 4 août à Abuja, au NigeriaImage : Chinedu Asadu/AP Photo/picture alliance

La Cédéao est prête à "répondre à l’appel du devoir" et à intervenir militairement au Niger si les efforts diplomatiques pour revenir sur le coup d'Etat militaire échouent. C'est ce qu'a déclaré Abdel-Fatau Musah, le commissaire de la Cédéao chargé des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, lors du sommet d’Accra ce jeudi [17.8.23] : "par tous les moyens disponibles, l'ordre constitutionnel sera rétabli dans le pays et la réunion d'aujourd'hui en témoigne".

Ali Mahamane Lamine Zeine sur la Deutsche Welle

04:57

This browser does not support the video element.

Les chefs d’état-major des Etats membres de l’instance sous-régionale sont réunis au Ghana pour discuter des modalités d'une éventuelle force d'intervention au Niger, si les négociations avec les putschistes venaient à échouer.

Abdel-Fatau Musah accuse la junte qui a renversé Mohamed Bazoum le 16 juillet de "jouer au chat et à la souris" avec l’organisation sous-régionale. "Ils prétendent qu'ils sont prêts à discuter, mais alors même qu'ils nous disent qu'ils sont prêts à discuter, ils cherchent des raisons pour justifier un coup d'État injustifiable", a-t-il déclaré, alors que les putschistes ont refusé de rencontrer pour l’instant les émissaires de la Cédéao.

Quant à l’intention de la junte nigérienne de juger le président déchu, Abdel-Fatau Musah l’a condamnée, à l’instar des Nations Unies qui réclament la libération de Mohamed Bazoum et le commissaire de la Cédéao d’avertir : "Si les gardes présidentiels en Guinée et au Niger, j'utilise le mot, ont pris en otage leur président, personne, et je dis bien personne, en Afrique de l'Ouest, n'est à l'abri".

De son côté, Berlin affirme "soutenir les efforts africains" pour trouver une solution à la crise que traverse le Niger :

L'Allemagne réclame par ailleurs des sanctions européennes contre les auteurs du coup d’Etat militaire au Niger. 

Passer la section Sur le même thème
Passer la section A la une

A la une

Passer la section Plus d'article de DW