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CDM 2022 : les Etats-Unis demandent de la tolérance au Qatar

19 octobre 2022

Alors que les supporters LGBT ont toujours quelques inquiétudes, l’ambassadeur américain au Qatar appelé le pays à faire preuve "de patience et de tolérance".

Des supporters de la Mannschaft avec des drapeaux arc-en-ciel dans la main
Les drapeaux arc-en-ciel seront bien autorisés au QatarImage : Frank Hoermann/Sven Simon/IMAGO

Les organisateurs de la Coupe du monde 2022 ont beau avoir souligné que tous les supporters étaient les bienvenus au Qatar, la communauté LGBT est toujours inquiète.

L'homosexualité est encore illégale dans l'émirat. Les pratiques sexuelles entre personnes du même sexe peuvent engendrer sept ans de prison, voir la peine de mort pour les musulmans.

Faire preuve d'ouverture

Mais selon Timmy Davis, l'ambassadeur des Etats-Unis au Qatar, les dirigeants du pays savent que l'organisation d'une compétition internationale va de pair avec une application de la loi forcément différente, notamment en ce qui concerne les supporters non-qataris.

"Nous voulons nous assurer que dans les ministères il existe un certain niveau de patience et de tolérance. Je pense que nous avons été rassurés", a-t-il déclaré. 

"Les Qataris comprennent que lorsque vous accueillez un événement mondial comme celui-ci et que vous invitez le monde à venir dans votre pays, vous devez faire preuve d'ouverture."

Des lois adaptées

De fait, certaines lois seront assouplies.

Les organisateurs ont déjà déclaré que des couples homosexuels seraient autorisés à séjourner dans la même chambre d'hôtel, une première pour le pays.

La Fifa a également indiqué que les drapeaux arc-en-ciel de la communauté LGBT seront finalement acceptés dans les stades.

Timmy Davis est ambassadeur des USA au Qatar depuis le 13 septembre 2022Image : Imad Creidi/REUTERS

L'ambassadeur américain a tout de même invité chaque supporter à se rendre sur internet, notamment sur les sites des ministères des Affaires étrangères de chaque pays, pour en savoir plus sur les coutumes qataries.

"Nous avons une responsabilité concernant ce que nous mettons sur nos sites web pour nous assurer que les gens comprennent les coutumes, les lois d'un pays. Le Qatar, dans ce cas précis", a-t-il affirmé.

"Les gens doivent prendre des décisions en fonction des informations que nous diffusons."

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