C'est un véritable coup de tonnerre dans le monde du football féminin ! Pour la première fois de l'histoire, les Etats-Unis ne seront pas sur le podium d'un Mondial.

En dedans lors de la phase de poules, les Américaines ont élevé leur niveau de jeu pour leur huitième de finale face à la Suède, mais cela n'a pas suffi.

Les championnes du monde en titre ont cadré une dizaine de frappes mais n'ont jamais réussi à marquer. La faute notamment à une performance incroyable de la gardienne suèdoise Zećira Mušović. Celle qui évolue en club à Chelsea a tout simplement dégoûté les joueuses américaines en enchaînant arrêts sur arrêts, notamment lors des prolongations.

Des arrêts qui ont du rester dans la tête des Américaines, qui ont raté par trois fois lors de la séance des tirs au but.

Parmi celles qui ont échoué, la capitaine Megan Rapinoe, qui disputait hier son dernier match avec la sélection américaine.

La Ballon d'Or 2019 a déclaré après la rencontre "c'est la fin, et c'est triste mais jouer avec cette équipe, pour ce pays, aura été un honneur".

Le Japon déroule, l'Afrique du Sud rate sa chance

De leur côté, les Japonaises se sont imposées sans soucis 3-1 face à la Norvège. L'autre quart de finale dont on connait déjà l'affiche opposera l'Espagne, qui a largement dominé la Suisse 5-1, aux Pays-Bas, qui ont battu sans briller l'Afrique du Sud 2-0.

Les Banyana Banyana, malgré une préparation compliquée, n'auront pas démérité dans ce tournoi, en faisant jeu égal avec les meilleures nations du monde, signe de leur progression. Pour l'entraîneure Desirée Ellis, l'élimination face aux Pays-Bas s'est jouée sur des détails, notamment en attaque.

"Nous avions parlé de la nécessité de marquer plus de buts pour gagner nos matchs. Et dans ce match, nous avons eu beaucoup d'occasions, notamment en première mi-temps. Bien sûr nous n'aurions pas dû concéder ces deux buts sur coups de pied arrêtés; mais surtout les occasions que nous nous sommes créées auraient dû nous mettre à l'abri", a-t-elle déclaré. 

Desirée Ellis qui a par ailleurs assuré que ce Mondial était en train de prouver que les petites nations "n'existaient plus" et que "tout le monde" pouvait remporter ce tournoi.