C’est la première fois que Maroua, 22 ans, a voté en Tunisie
16 septembre 2019L’encre bleue n’a pas encore séché sur son index, c’est la première fois que Maroua, 22 ans, a voté.
Dans ce quartier résidentiel de Tunis, il n’y avait pas la foule des grands jours. Son bureau de vote était vide, ce qui lui laisse un pincement au cœur.
"J'espère que la Tunisie aura un futur meilleur, que le peuple tunisien, vote pour une personne assez responsable. Les Tunisiens tiennent leurs destins entre deux mais. Faire leur travail aimer ce qu'ils font."
Maroua est étudiante en informatique. Elle espère pouvoir acquérir une expérience à l’étranger et compte revenir chez elle.
"On veut vivre ici en Tunisie, je veux étudier à l'étranger et gagner de l'expérience et puis je rentre en Tunisie. Il faut aller à l'étranger rencontrer d'autres personnes, voir d’autres cultures, traditions et d'autres religions. Savoir comme les autres pensent et sortir un peu du lot, sortir de sa zone de confort pour aller dans une zone d'effort."
Lundi, c’est déjà la rentrée pour cette jeune tunisienne, elle reviendra à cette école dans quelques jours pour les législatives et le deuxième tour des présidentielles. Cliquez sur l'image ci-dessus pour écouter le reportage de Mohamed Haddad.
Les résultats attendus
Les premières tendances des élections tunisiennes ont mis à l'écart les candidats du système à l'image de l'ancien chef du gouvernement Youssef Chahed ou le ministre de la défense Abdelkrim Zbidi. Ce sont des figures peu connues de la scène partisane qui s'affrontent au 2ème tour : un universitaire sans parti contre un publicitaire en prison : la presse tunisienne a mis en une lundi les photos de Kais Saied et de Nabil Karoui, sur la foi de sondages sortie des urnes - en l'absence de résultats officiels.