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Cheick Modibo Diarra pense déjà aux législatives

Kossivi Tiassou | Yaya Konate
17 août 2018

On attend la décision du candidat malheureux, Soumaïla Cissé, qui a prévu de s’exprimer ce vendredi. En attendant, certains candidats éliminés au premier tour pensent déjà l’avenir et notamment aux élections législatives

Mali Ministerpräsident Scheich Modibo Diarra
Image : picture-alliance/dpa

"La première idée est d’aller aux législatives séparément et constituer après un groupe majoritaire" (Cheick Modibo Diarra)

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Dans l’attente de la publication des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, le président réélu, Ibrahim Boubacar Keïta, est en route pour un second mandat. Mais son principal challenger, Soumaïla Cissé, ne s’avoue pas pour l’instant vaincu. Le chef de file de l’opposition dénonce des "trucages monstrueux" et a indiqué que des recours seraient déposés devant la Cour constitutionnelle.

De son côté, l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra, éliminé dès le premier tour avec un peu plus de 7% des voix, ne pense plus à la présidentielle mais plutôt aux législatives en vue de constituer un contre-pouvoir. Il affute déjà sa stratégie. Et pour lui, chacun des partis d'opposition devra faire campagne séparément, quitte à constituer ensuite un groupe parlementaire unique.

"La première idée est d’aller aux législatives séparément et constituer après un groupe majoritaire ou fédérer les partis pour aller y aller… Pour moi, la première option est plus réaliste compte tenu du temps…"

L’opposition malienne à la croisée des chemins

L’unité affichée par l’opposition malienne au lendemain du premier tour de la présidentielle pour dénoncer des fraudes n’a pas duré longtemps. Aucun de ceux qui se réclament de cette opposition n’a apporté son soutien au chef de file Soumaia Cissé pour le second tour. 

Pour son second mandat, qui débutera le 4 septembre, Ibrahim Boubacar Keïta, s’il est confirmé par la Cour constitutionnelle, aura la lourde tâche de relancer l'accord de paix conclu en 2015 avec l'ex-rébellion à dominante touareg. Sa mise en œuvre accumule les contretemps et n'a pas empêché les violences de se propager du nord vers le centre du pays.