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Coalition à Berlin, Steinmeier en pompier

21 novembre 2017

Le président Frank-Walter Steinmeier s'investit dans la recherche d'une porte de sortie, suite au blocage dans les négociations en vue de la formation d'un gouvernement de coalition. Ses chances de succès sont limitées.

Deutschland Schloss Bellevue Gespräch zu Koalitionsverhandlungen Die Grünen
Image : picture-alliance/dpa/J. Denzel/Bundesregierung

 

Frank-Walter Steinmeier s'engage dans une série de consultations avec les responsables des principaux partis politiques. L'objectif est d'explorer les alternatives possibles à l'organisation de nouvelles élections. Des consultations dont les chances de succès sont quand même réduites.

Ce mardi, deux représentants du parti des Verts sont ressortis du château Bellevue après à peine une heure d'échanges, sans faire de déclaration. Simone Peter et Cem Özdemir sont ainsi les premières personnalités politiques rencontrées par le président allemand.

 

Frank-Walter Steinmeier reçoit Christian Lindner au Palais BellevueImage : picture-alliance/dpa/G. Bergmann/Bundesregierung

Un pompier diplomate ?

Frank-Walter Steinmeier tente de relancer les négociations en vue de la formation d'une coalition gouvernementale après l'échec des partis à trouver un consensus. Après les Verts, c'est au tour du chef des Libéraux du FDP, Christian Lindner, de rencontrer le président.

Lors de la session parlementaire mardi matin, le sujet a évidemment été évoqué. Wolfgang Schäuble, le président du Bundestag (le parlement allemand) a fait pression sur la classe politique. Il a en effet insisté sur la compréhension dont devraient faire preuve les acteurs politiques qui devraient s'ils le faut, "s'éloigner en partie du programme de leur propre parti. Cela ne signifie ni un échec, ni une faiblesse".

 

En cas de nouvelles élections, le SPD sera-t-il prêt ? Image : picture-alliance/dpa/W. Kumm

Les sociaux-démocrates sur la sellette

Ces propos du président du Parlement sont perçus comme un nouvel appel adressé aux sociaux-démocrates du SPD. Dès l'annonce des résultats des législatives ils avaient signalé qu'ils refusaient de participer à une nouvelle coalition avec les conservateurs.

Ce qui avait pris de court les conservateurs, obligés alors de se tourner vers les Libéraux et les Verts pour former un gouvernement majoritaire. Près de deux mois plus tard, les sociaux-démocrates semblent maintenir le "nein" ("non" en Allemand), refusant de participer à une coalition. Andrea Nahles, la chef du groupe parlementaire SPD l'a réitéré en invoquant que "la grande coalition avait finalement perdu, après des années, la consistance et la force qu'elle avait au départ."

Le président Frank-Walter Steinmeier compte rencontrer mercredi les représentants des sociaux-démocrates. Une rencontre dont l'issue est très attendue. Steinmeier est lui-même membre du SPD, d'où les espoirs qu'il pourrait faire changer d'avis à sa famille d'origine.

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