Le numéro un congolais s’est aussi engagé à prendre en compte les revendications des opérateurs dans un règlement minier qui devra accompagner le nouveau code. 

"Le président de la République a assuré les opérateurs miniers qu'ils sont des partenaires économiques de la RDC et que leurs préoccupations seront prises en compte à travers un dialogue constructif avec le gouvernement après la promulgation de la nouvelle loi minière, en vue de trouver un terrain d'entente", a indiqué mercredi soir un communiqué de la présidence, sans plus de precisions.

Selon l’AFP, les opérateurs du secteur minier ont sollicité cette réunion avec le président Joseph  Kabila pour exprimer leurs craintes face à la hausse de 2% à 10% de la redevance sur le cobalt et le cuivre et la suppression d'une clause qui assurait la stabilité des termes des contrats sur une période de dix années.

Ce nouveau  Code minier en instance de promulgation a été adopté par le Parlement fin janvier. Il instaure une redevance de 10% pour les "métaux stratégiques", en particulier le cobalt, dont la RDC est le premier producteur mondial.

L'ancien Code prévoyait un taux de 2% pour le cuivre et le cobalt, minerai dont la demande explose avec les batteries pour les véhicules électriques.

 

Ecoutez l’analyse de l'économiste congolais Al Kitenge qui estime que des aménagements seront réalisés au cas par cas. Al Kitenge est interrogé par Eric Topona.