Du 23 au 26 mai prochain vont se dérouler les élections européennes avec un scénario probable : une nouvelle poussée des partis populistes europhobes. Ils ont le vent en poupe dans les sondages et risquent d'être le choix d'électeurs mécontents qui souhaitent sanctionner leurs dirigeants. Les partis populistes profitent traditionnellement aussi de l'abstention.

Faut-il redouter que les formations populistes occupent la majorité des sièges à l'issue de ce scrutin ? Christine Verger est responsable des relations avec les parlements à l'Institut Jacques Delors. Elle ne croit pas à une victoire des partis populistes.