Comment lutter contre le trafic d'armes dans la sous-région?
15 mars 2016La Côte d’Ivoire entre dans son deuxième jour de deuil national ce mardi 15 mars, alors que le bilan de l'attaque terroriste dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, dimanche, a été revu à la hausse. 18 morts d'après un communiqué publié hier lundi par le gouvernement ivoirien. Dans la foulée la France a annoncé que quatre de ses ressortissants étaient parmi les victimes. Les ministres français des Affaires étrangères et de l'Intérieur seront aujourd’hui à Abidjan.
Dans une allocution télévisée hier, le président Alassane Ouattara a déclaré que "la Côte d'Ivoire ne se laissera pas intimider par des terroristes, et a également mis l'accent sur la "collaboration" avec ses partenaires régionaux, continentaux et internationaux, un appel à la coopération que l’on retrouve dans les déclarations de soutien du Conseil de sécurité de l'ONU et de la France.
Une coopération notamment en matière de lutte contre le trafic d’armes dans la sous-région, avec un problème majeur: le manque de contrôle des stocks d’armes gouvernementaux, qui impacte directement sur la sécurité régionale. Or cette question est abordées au plus haut niveau par une conférence de deux jours à Lomé, au Togo. Elle rassemble depuis hier lundi des officiels de haut rang des six Etats de la région du Sahel ainsi que des experts d’organisations internationales et agences des Nations Unies. Il est question d’insécurité, des conflits armés, des activités terroristes et des divers types de trafics illicites dans la région du Sahel. Les explications de Noël Tadégnon, notre correspondant au Togo, sont à retrouver en cliquant sur l'image ci-dessus.