Les experts cherchent en effet à mettre en place un plan de riposte face à l'épidémie du virus Ebola. Pour enrayer la maladie contre laquelle il n'y a pour le moment ni vaccin, ni traitement, l'OMS estime qu'il faut que les différents pays de la sous région ouest-africaine se concertent.

Se concerter pour agir

Actuellement la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia sont les principaux pays concernés avec quelques 759 cas de fièvre hémorragique, dont 467 décès recensés depuis le début de l'année selon un dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Dans certains villages des gens continueraient à s'infecter en touchant des corps contaminés et certains malades continueraient à se cacher. Il s'agit à présent de trouver une stratégie pour endiguer le mal, et l'une des grandes inquiétudes du moment est que la maladie se propage dans d'autres pays.

Crainte d'une propagation

Il suffit en effet qu'un seul cas soit déclaré dans un pays pour que le virus se propage, puisqu'il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Certains pays comme le Bénin ont déjà pris des dispositions pour éviter cela selon la ministre de la santé Dorothée Gazard :

« Nous avons positionné au niveau des frontières, des aéroports, des ports des équipes épidémiologiques chargées de recenser les personnes qui viennent de ces pays, nous avons un répertoire de ces personnes et nous faisons un suivi de ces personnes qui viennent des pays endémiques. »

Les autorités béninoises mettent donc l'accent sur la prévention mais aussi sur la communication de l'information aux populations, via les medias.