Alors qu’une conférence controversée sur l'Holocauste s'est ouverte à Téhéran en présence d’universitaires internationaux révisionnistes, une autre conférence a lieu parallèlement à Berlin, à l’initiative de la Centrale fédérale de formation politique (BPB), afin de présenter les derniers résultats de la recherche sur le négationnisme et l'antisémitisme. Selon le ministre iranien des Affaires étrangères Manoucher Mottaki, la conférence de Téhéran ne vise pas à « nier ou confirmer la réalité de l’Holocauste », mais a pour objectif de « donner l'occasion de s'exprimer à des penseurs qui ne peuvent pas le faire librement en Europe »… Depuis son accession au pouvoir en 2005, Ahmadinejad a maintes fois dénoncé le « mythe » qui entoure l’Holocauste, notamment sur l'utilisation de chambres à gaz dans les camps de concentration nazis. La rencontre a été condamnée par les pays occidentaux, où la négation de l'Holocauste est passible de poursuites, et par la communauté juive iranienne, qui compte 25.000 membres.