Nangaa : les élections ne sont pas l'affaire des Occidentaux
19 avril 2018Les principaux sujets de polémique portent sur le fichier électoral, avec de nombreux doublons et l’enrôlement des mineurs, ainsi que sur la question de la fiabilité des machines à voter, fabriquées en Corée du Sud. Fin décembre 2017, la Céni, la commission électorale nationale indépendante, a présenté le budget de ces élections qui s’élève à 432 millions de dollars américain, hormis le reliquat relatif aux opérations d’enrôlement.
Un montant que le gouvernement a promis de prendre entièrement en charge. Car Kinshasa exclut tout financement extérieur des élections de décembre 2018. "La RDC dispose des moyens pour financer seule les élections du 23 décembre puisque nous enregistrons une embellie dans les finances de l’État", avait déclaré à la DW, fin mars, Lambert Mende Omalanga, le porte-parole du gouvernement congolais. "Il y a eu deux propositions que avons repoussées parce qu'il est exclu que les prochaines élections soient financées par l'extérieur. Nous ne voulons plus revivre les expériences du passé où ceux qui apportent des financements ont tendance à vouloir orienter l'issue des élections", avait-il justifié.
A huit mois des échéances électorales, le président de la Céni, Corneille Nangaa, affirme que l'argent est là.
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