Côte d'Ivoire : les candidats ont déposé leur dossier

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C’est ici, au siège de la commission électorale indépendante (CEI), que les candidats se sont succédé ces derniers jours pour déposer les dossiers de leur candidature pour la présidentielle du 25 octobre en Côte d'Ivoire. Une soixantaine de dossiers ont été déposés, selon un responsable de la CEI.
Parmi eux, des candidats dont les noms ne figurent pas sur la liste électorale, comme l’ancien président Laurent Gbagbo et l’ancien patron du crédit Suisse Tidjane Thiam. Leurs partisans veulent encore croire qu'ils seront présents le 25 octobre.
"Notre président Tidjane remplit toutes les conditions pour être candidat", affirme Innocent Kouassi, militant du PDCI. "C’est au conseil constitutionnel de juger", estime-t-il.
Marie-Ange Adjo, une autre militante du parti de Tidjane Thiam, est certaine "que ce sera notre prochain président de la république de Côte d’Ivoire".
Ange Yaya, elle, supporte Laurent Gbagbo. Pour elle, c'est évident : "c’est le candidat du peuple. Il n’y a rien à dire".
La cour constitutionnelle tranchera
Alassane Ouattara, le président sortant, a étél’un des derniers candidats à déposer son dossier à la CEI. Ses partisans sont sortis nombreux pour accompagner leur champion. Malgré ses 83 ans et le fait qu'il brigue un quatrième mandat, ses militants soutiennent qu’il est l’homme de la situation.
Yacouba Konaté, militant du RHDP, rappelle ainsi que l'ancien président Houphouët Boigny "a pu diriger le pays jusqu’à ses derniers jours". Selon lui, Alassane Ouattara le pourra aussi. De toute manière, c'est à la cour constitutionnelle de trancher. "C'est la seule institution à nous dire qui est habilité à être candidat et qui n’est pas candidat", conclut-il.
Les candidats Tidjane Thiam du PDCI, Laurent Gbagbo du PPA-CI et Alassane Ouattara du RHDP sont les trois leaders politiques dont les dossiers vont tenir en haleine et cristalliser l’ambiance et les débats ces prochaines semaines en Côte d’Ivoire jusqu’à la présidentielle du 25 octobre.
Après la clôture du dépôt des candidatures, la CEI va transmettre les dossiers au Conseil constitutionnel. C'est lui qui va analyser les dossiers et rendre son verdict sur la validité des candidatures. La campagne électorale s'ouvrira quant à elle deux semaines avant le 25 octobre pour permettre aux candidats d’aller à la conquête des électeurs.