"J'annonce ici et maintenant que je mets fin à mon exil car il m'est pénible de vivre loin de ma terre ancestrale et natale d'Afrique", a déclaré en substance Guillaume dans une vidéo de 5 minutes publiée sur son compte X (ex-Twitter).

Dans cette vidéo celui qui fut aussi président de l'Assemblée nationale, âgé de 51 ans, a déclaré qu'on a "tenté de (l') arrêter" à l'aéroport d'Istanbul le 3 novembre afin de l'ex trader en Côte d'Ivoire mais assure se porter "très bien".

Guillaume Soro a également indiqué qu'il s'est rendu successivement en France, en Belgique, à Dubaï et "jusqu'aux confins du continent asiatique" ces dernières années.

Plus tôt dans la matinée, Guillaume Soro avait annoncé se trouver au Niger depuis samedi (11.11). Il a rencontré ce lundi (13.11) à Niamey le général Abdourahamane Tiani arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en juillet.

Pluie d'accusations

L'ancien chef de la rébellion (qui contrôlait la moitié nord du pays dans les années 2000 et il avait aidé militairement Alassane Ouattara à accéder au pouvoir lors de la crise post-électorale de 2010-2011 face au président sortant Laurent Gbagbo, qui refusait d'admettre sa défaite) a aussi vertement accusé le président ivoirien Alassane Ouattara d'avoir "entrepris de déclencher une féroce chasse internationale à l'homme" à son encontre.

"Je n'irai pas plus loin dans mon exil, je refuse d'être fugitif. Je ne suis coupable d'aucun forfait", a-t-il ajouté, tout en disant  vouloir "contribuer à la réconciliation des fils et des filles", de la Côte d'Ivoire.

Guillaume Soro  prendra-t-il le risque de rentrer en Côte d'Ivoire où l'attend la justice ? Non, estime Sylvain N'Guessan, analyste de la vie politique ivoirienne et directeur de l’Institut de stratégie à Abidjan.

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