Couvre-feu à Ouagadougou
15 avril 2011Le mouvement a commencé jeudi soir dans deux casernes de Ouagadougou. Vendredi, le chef de l'Etat s'est rendu pour quelques heures dans sa ville d'origine, Ziniaré, à quelques kilomètres de la capitale avant de limoger son gouvernement et le chef de son état-major.
Le pays n'en est pas à sa première révolte militaire cette année : fin mars déjà, des soldats en colère s'étaient emparés d'armes dans des garnisons de plusieurs villes dont Ouagadougou. A l'époque, le président Blaise Compaoré avait rencontré toutes les composantes de son armée puis annoncé la fin de la crise. Moins d'un mois après, elle semble donc être repartie. L'analyse de Bénéwendé Sankara, député et président de l’Union pour la renaissance - Parti sankariste au micro de Konstanze von Kotze.
Edition : Sandrine Blanchard