La reprise du dialogue politique ne soulève pas de grandes attentes quant à un consensus sur les réformes institutionnelles. Mercredi (27.06.), alors que les facilitateurs ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen Alpha Conde ont repris leurs consultations à Lomé, le pouvoir togolais a laissé entendre qu'aucune décision ne devrait remettre en cause l'ordre constitutionnel.

 

L'opposition maintient ses exigences

La coalition des 14 partis politiques de l'opposition elle, continue à réclamer une alternance d'ici 2020. Un combat qu'elle mène sur deux axes. Alors qu'une partie des opposants discute avec les facilitateurs du dialogue arrivés à Lomé, d'autres opposants font le tour des pays occidentaux pour sensibiliser les partenaires extérieurs du Togo à leur cause.

C'est dans ce cadre que s'inscrit la visite de quatre jours en Allemagne de Nathaniel Olympio, le président du Parti des Togolais (PT).

 

L'Allemagne interpellée

Accompagné par Maître Dodji Apevon (Président des Forces démocratiques pour la République) et de Nicodème Habia (Président de Les Démocrates), tous membres de la coalition des 14 partis de l'opposition togolaise, Nathaniel Olympio affirme que l'Allemagne est pour "l'organisation d'élections transparentes après l'installation d'une transition en charge de mettre en oeuvre les réformes politiques nécessaires". 

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La délégation d'opposants togolais achève son séjour en Allemagne vendredi (29.06.). Quant aux facilitateurs ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen Alpha Conde, ils présenteront les conclusions de leur mission au prochain sommet de la CEDEAO.