Crise institutionnelle au Mali
15 mai 2012Le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat entend en effet faire les choses à sa manière. Son chef, le capitaine Amadou Sanogo estime qu’une convention avec toutes les forces vives du pays reste le moyen le plus sûr d’avoir un président de transition qui fasse l’unanimité. Il s’agit selon ses propos de repartir « sur une base saine, durable et solide ». Dans un message aux maliens, le capitaine a invité les fils et fille du Mali à adhérer à ce processus pour que prenne fin les exactions dans le nord du pays. Le M22, pro-putschistes, se dit par la voix de Mohammed Ag Hamani naturellement favorable à cette annonce.
De nouvelles sanctions planent sur les ex-putschistes
Mais cet avis n’est pas partagé par Kassim Traoré journaliste au quotidien le Républicain. Pour ce dernier, une majorité de Maliens souhaite que la transition soit assurée par le président intérimaire, Dioncounda Traoré. Comme première réaction, la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO a de nouveau menacé de sanctionner les ex-putschistes et à leurs alliés civils. Des sanctions qui pourraient, ramener ce pays à la case départ. C'est-à-dire - le replonger dans une crise institutionnelle.
Auteur : Isaac, Dosso
Edition : Kossivi Tiassou