Début du sommet sur le climat
7 décembre 2009Il est encore incertain qu'au 18 décembre, un accord sera trouvé pour laisser aux générations futures un environnement vivable. Plus de 15.000 participants originaires de 192 pays sont réunis dans la capitale danoise. Le but est d'adopter une nouvelle convention sur le climat. Mais le sommet s'ouvre dans un climat d'optimisme dont le ton a été donné hier par le Chef du Secrétariat des nations-unies sur le climat, Yvo de Boer :
"Jamais en 17 ans de négociations sur le climat, autant de pays n'ont fait tant de promesses. Il n'y a presque pas un jour sans que soit annoncées de nouvelles stratégies d'émission et de plans d'actions. C'est sans précédent!"
Les dernières semaines avant le sommet ont été marquées par des promesses sans précédent. Des pays comme la Chine et les Etats-Unis ont même finalement annoncé des engagenents chiffrés.
La présence annoncée de Barack Obama est aussi un motif d'optimisme; le président américain qui sera à Oslo pour recevoir le Prix Nobel de la paix devrait participer au dernier jour des travaux à Copenhague. En dehors de Barack Obama, plus de 100 dirigeants du monde ont annoncé leur participation à la phase des grandes négociations. Michael Zammit Cutajar dirige le groupe de travail chargé des objectifs à long terme du projet de convention :
"C'est le plus grand show du monde, et il doit être un succès"
Un succès à condition qu'un accord contraignant et immédiatement appliqué soit issu des deux semaines de travaux. Tel que le soutient le Chef du Secrétariat des nations-unies sur le climat, Yvo de Boer:
"Si nous parlons de financement à court terme, il faudra chaque fois en 2010, 2011 et 2012 dix milliards de dollars, pour garantir un financement rapide. Nous savons qu'au delà, nous allons avoir besoin de beaucoup plus d'argent pour la réduction des émissions et les adaptations aux changements climatiques. Si nous allons au delà de 2020 et 2030, nous parlerons de centaines de milliards de dollars"
Beaucoup d'argent, oui. Mais le défi du réchauffement de la planète doit être le plus important estime l'évêque sudafricain et Prix Nobel de la paix Desmond Tutu :
"Le courage d'une génération se mesure à l'échelle de ses actes. Il faut que l'histoire retienne que notre génération est celle qui a sauvé l'humanité d'une catastrophe climatique"
Il reste deux semaines aux participants, pour atteindre cet objectif à Copenhague.
Auteur: Helle Jeppesen / Fréjus Quenum
Rédaction: Marie-Ange Pioerron