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Désaccord européen sur la Turquie

1 octobre 2005

Dans un entretien au journal « Bild am Sonntag », le Haut représentant pour la politique extérieure de l'Union européenne Javier Solana a déclaré qu’il était sûr qu’un accord serait trouvé à propos de la Turquie. Il a toutefois rappelé que le début de négociations n’était pas la garantie d’une future entrée du pays dans l’Union. L'ouverture des pourparlers d'adhésion d’Ankara à l'Union européenne doit avoir lieu lundi, le 3 octobre, à Luxembourg, mais l'Autriche bloque l'adoption du cadre de négociation, nécessaire avant cette date. Vienne souhaite que soit mentionnée spécifiquement une alternative à la pleine adhésion de la Turquie, un « partenariat privilégié ». Une condition rejetée par Ankara et par les autres pays européens. Pour Volker Rühe, président de la Commission des affaires étrangères du Bundestag, cela n’aurait aucun sens d’ouvrir des négociations pour autre chose qu’une pleine adhésion :

« Au mois de décembre, les chefs d’Etats et de gouvernements européens, y compris de l’Autriche, ont décidé à l’unanimité d’entamer des négociations avec la Turquie le 3 octobre. Et le but de ces négociations communes est l’adhésion du pays à l’Union européenne. Les Turcs ont à présent rempli les conditions nécessaires à l’ouverture des pourparlers, l’Europe ne peut donc pas faire marche arrière. On doit par ailleurs se demander quelle est l’importance pour nous d’une Turquie sur la voie de l’Europe et je pense qu’au 21ème siècle, c’est d’une grande importance stratégique. »

Les ministres des Affaires étrangères des 25 doivent se retrouver dimanche soir à Luxembourg pour tenter de parvenir à un accord.