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A Dakar, les partisans de Sonko fêtent sa libération

Robert Adé | Avec agences
15 mars 2024

Le fondateur du Pastef et son allié, Bassirou Diomaye Faye, sont sortis de prison quelques jours avant la présidentielle.

Les partisans d'Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye célèbrent la libération des deux opposants
Jusque tard dans la nuit, les partisans d'Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye ont célébré la libération des deux opposantsImage : Sylvain Cherkaoui/AP Photo/picture alliance

C'est tard dans la nuit que des milliers de Dakarois sont descendus spontanément dans les rues de la capitale pour fêter la libération des deux opposants sénégalais, Ousmane Sonko et son bras droit, Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle au Sénégal

Blanc comme neige

"On savait que cela allait se produire mais on ne savait pas quand", soutient cette habitante de Dakar. "Il y a beaucoup d'émotions ! Quand je pense à tous les sacrifices que les patriotes ont dû faire, à toutes ces choses que nous avons enduré pendant trois ans, vraiment, je pense aux martyrs, je pense aux victimes." 

"Vraiment, c'est autre chose pour nous, patriotes du Sénégal, c'est une fête chez nous", renchérit un autre habitant venu dire sa joie. "Cela résume que tout ce qu'ils avaient concocté contre Ousmane Sonko n'était pas vrai. Il est blanc comme neige."

Le point sur la soirée du 14 mars avec Robert Adé

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Acteur principal d'un bras de fer meurtrier avec le pouvoir depuis 2021, Ousmane Sonko a été disqualifié de la présidentielle par le Conseil constitutionnel en janvier. Son camp, avec son assentiment, a désigné Bassirou Diomaye Faye comme candidat à sa place. Il est l'une des 19 personnalités retenues pour le scrutin du 24 mars.

En quoi ces libérations pourraient-elles influer la campagne en cours ? La réponse, ci-contre, avec Robert Adé, notre correspondant sur place. 

On ignore pour le moment si les deux opposants ont été relâchés en vertu de la loi d'amnistie. Mais leur libération coïncide avec les délais de mise en application de la loi adopté le 6 mars dernier. 

Nouveau report ?

A noter aussi que la Cour Suprême du Sénégal doit se prononcer ce vendredi sur le recours du Parti démocratique sénégalais (PDS) portant la tenue du scrutin le 24 mars. Le parti de Karim Wade avait saisi la haute juridiction pour faire annuler le décret convoquant le corps électoral pour la présidentielle. En cas de verdict favorable au PDS, le processus électoral pourrait connaitre un nouveau report.

 

Robert Adé Correspondant au Sénégal pour le programme francophone de la Deutsche Welledw_francais