L'intelligence artificielle n'est pas une technologie à proprement parler. Selon la définition du Parlement européen, l'IA représente tout outil utilisé par une machine afin de "reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité".

Aujourd'hui, on peut par exemple demander à l'IA de rédiger un texte complexe ou encore une lettre de motivation. On peut aussi lui demander de réaliser une photo ou une vidéo à partir de mots-clés.

Capable de réaliser d'immenses calculs, l'intelligence artificielle peut aussi permettre d'améliorer par exemple des décisions commerciales, grâce à l'accès aux données sur internet en temps réel. L'IA étant capable d'apprendre, elle s'améliore au fur et à mesure du temps.

Un grand impact sur l'environnement...

Bien que révolutionnaire, l'intelligence artificielle présente néanmoins des contraintes, à commencer par son impact environnemental. 

Les datas centers, les centres de stockage des données, d'où opèrent les principaux systèmes d'intelligence artificielle comme ChatGPT, représentent environ 1,4% de la consommation mondiale d'électricité. 

Sans compter l'utilisation de l'eau pour laver le silicium, utilisé dans les semi-conducteurs, ou encore l'utilisation de métaux rares, dont certains servent par exemple à la construction d'éoliennes.

... et le monde du travail

Autre inconvénient : si l'intelligence artificielle est capable d'exercer de nombreuses tâches répétitives, elle pourrait, à terme, "avoir un impact sur le monde du travail", a assuré Gilbert Houngbo le directeur général de l'Organisation internationale du travail. 

"C'est quelque chose dont on parle depuis un certain temps et, surtout, c'est quelque chose qui existe déjà", a poursuivi l'ancien Premier ministre du Togo, en appelant à davantage de préparation des travailleurs à ces évolutions.

L'IA, une arme de manipulation ?

Enfin, l'utilisation malveillante de l'intelligence artificielle est d'ores et déjà une réalité : en Allemagne, la campagne pour les élections législatives sur les réseaux sociaux est gangrénée par l'apparition en masse de profils, le plus souvent de femmes, appelant à voter pour le parti d'extrême droite AfD. 

Des profils créés de toutes pièces de personnes qui n'existent pas, dans le but pur et simple de manipuler les masses. Comme quoi, à chaque avancée technologique, il faut savoir rester prudent.