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Deux défaites pour Boris Johnson au Parlement

5 septembre 2019

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a essuyé deux défaites au Parlement : d'abord sur un projet de loi visant à empêcher un brexit "sans accord" et ensuite à convoquer des élections anticipées.

UK | Premier Boris Johnson vor Downing Street 10
Le Premeir ministre britannique Boris JohnsonImage : picture-alliance/AP Photo/A. Pezzali

Ces développements arrivent trop tard, selon la Tageszeitung : "Même si le Parlement interdit désormais un brexit sans accord, cette loi est pratiquement dénuée de sens et le Premier  ministre Boris Johnson ne la mettra pas en œuvre, renchérit le journal.

Soit Boris Johnson obtient une nouvelle majorité parlementaire avant le 31 octobre et la renverse à nouveau, soit quelqu'un d'autre devient Premier ministre avant le 31 octobre. 

Mais quoi qu'il en soit, les cartes seront mélangées dans la politique britannique, souligne la TAZ.
En revanche, la Frankfurter Allgemeine Zeitung est convaincue que les 21 dissidents conservateurs qui se sont opposés au Premier ministre ont placé les intérêts du pays au-dessus de la prétention du chef du gouvernement. 

Boris Johnson lors du débat sur le Brexit au ParlementImage : picture-alliance/Photoshot/UK Parliament/Jessica Taylor

Une vision féodale de la politique

Sa réaction de les expulser du parti et de leur retirer le soutien du parti conservateur pour les prochaines élections en dit long sur son style de gouvernement. 
Boris Johnson a révélé sa vision féodale de la loyauté et sa conception de la politique. Celui-ci ne connaît que la victoire et l'obéissance, critique la FAZ. Mais pour le quotidien berlinois Tagesspiegel, il est en effet concevable que de nouvelles élections changeront la paralysie actuelle de la Chambre des communes.

"Merkel ne se battra pas pour Hong Kong"

La chancelière allemande Angela Merkel Image : DW/Irfan Aftab

La Volksstimme de Magdebourg s'intéresse pour sa part au voyage de la chancelière allemande Angel Merkel en Chine alors que les militants des droits de l'homme font appel à elle pour faire de Hong Kong un thème central dans ses entretiens avec les dirigeants chinois. 

Peut-être le fera-t-elle d'un ton discret quand on sait que la Chine considère la révolte de Hong Kong comme une affaire intérieure et refuse toute intervention étrangère ?
"Merkel ne se battra pas pour Hong Kong", souligne le journal de Magdebourg. Et pour cause,  tout malentendu avec le partenaire commercial principal de l'Allemagne serait un poison pour l'économie allemande." 

À Hong Kong, la cheffe du gouvernement Lam a certes annoncé qu'elle allait retirer la proposition de loi controversée sur l'extradition vers la Chine mais la Süddeutsche Zeitung met en garde contre toute euphorie : "Pékin ne veut pas changer de cap à Hong Kong."

En effet, la République populaire célèbre son 70e anniversaire en octobre et des émeutes qui se poursuivent à Hong Kong donneraient une mauvaise image du pays, conclut  la Süddeutsche Zeitung.