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Dialogue difficile à Hong Kong

Gaelle Henry avec AFP21 octobre 2014

Après plus de trois semaines de manifestations, les négociations se poursuivent dans cette ex-colonie britannique, entre le gouvernement local et les représentants du mouvement pro-démocratie.

Les représentants du gouvernement de Hong Kong posent avant le début de la réunion avec les pro-démocratie
Les représentants du gouvernement de Hong Kong posent avant le début de la réunion avec les pro-démocratieImage : AFP/Getty Images/P. Lopez

À Hong Kong, les protestataires réclament la démission de l'actuel chef de l'exécutif local et exige le suffrage universel pour la prochaine élection en 2017. Les discussions sont retransmises en direct par les télévisions locales. Cinq délégués des syndicats étudiants et cinq responsables de l'exécutif local sont réunis dans une petite salle de la faculté de médecine. Les leaders du mouvement refusent de discuter directement avec le chef de l'exécutif de la province autonome, Leung Chun-ying. Ils veulent le voir démissionner et veulent que son successeur soit démocratiquement élu par les 7 millions d'habitants de Hong Kong.

Plusieurs représentants de la fédération des étudiants de Hong Kong sont présentsImage : AFP/Getty Images/P. Lopez

Avant la réunion, Leung Chun-ying a prévenu que les manifestants ne doivent se faire aucune illusion sur leurs chances d'obtenir des élections totalement libres en 2017. Il craint que le suffrage universel donne une voix prépondérante aux plus modestes - 20 % de la population de Hong Kong vit sous le seuil de pauvreté - Ce qui risquerait, selon lui, d'avoir des conséquences négatives sur les investissements et le classement de Hong Kong parmi les premières places financières de la planète.

Actuellement, les candidats au poste de chef de l'exécutif sont sélectionnés et élus par un comité de 1200 personnes, pour la plupart proches de Pékin.

Carrie Lam est la numéro 2 du gouvernement localImage : picture-alliance/dpa

La numéro deux du gouvernement, Carrie Lam, a concédé que "l'élection directe du chef de l'exécutif par cinq millions d'électeurs est beaucoup plus démocratique que sa sélection par un comité de 1200 membres".

La Chine a déjà accepté l'idée du suffrage universel, mais avec un bémol : les candidatures seraient toujours préalablement sélectionnées par ce comité.