Dilma Rousseff, présidente de justesse
27 octobre 2014Elle est donc réélue pour un deuxième mandat, après une campagne électorale des plus serrées.
Dilma Rousseff a battu son concurrent, le candidat centriste, Aécio Neves, avec 51,6 pour cent des voix contre 48,4.
Pour son nouveau mandat de 4 ans, elle affirme vouloir donner le meilleur d'elle-même:
«Parfois, des résultats serrés aident à engager rapidement des reformes profondes et moi en tant que présidente je suis prête à dialoguer avec tout le monde et la première chose que je ferai durant ce second mandat, c'est de dialoguer»
Dilma Rousseff tenait lors de la célébration de sa victoire une bannière avec l'inscription «Nouveau gouvernement, nouvelles idées». Elle a remercié ses partisans et son prédécesseur, Luiz Inácio Lula da Silva, qu'elle a remplacé en 2010.
De son côté, Aécio Neves, qui a créé la surprise en finissant deuxième au premier tour de l'élection présidentielle du 5 octobre, n'est pas en reste :
«Un grand merci aux 50 millions de Brésiliens qui ont parié sur le changement. Je suis éternellement reconnaissant à mes électeurs, ils m'ont permis de rêver d'un nouveau projet. J'ai participé à une grande bataille, je ne me reproche rien et j'y ai cru jusqu'au dernier moment.»
La septième économie mondiale doit donner du dynamisme à une économie en perte de vitesse et réconcilier les Brésiliens... entre, d'un côté, les tenants d'une politique de gauche, incarnée par Dilma Rousseff, en faveur des plus pauvres et de l'inclusion sociale, et, de l'autre, les défenseurs de l'idéologie capitaliste prônée par Aécio Neves, qui veut parier sur une relance de la croissance de l'économie.