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Donald Trump parle à la Bild Zeitung

Konstanze von Kotze
16 janvier 2017

Dans une interview accordée aux quotidiens britannique Times et allemand Bild, Donald Trump s'en prend à l'Otan, à l'Union européenne et à Angela Merkel. A Berlin et Bruxelles, les réactions sont vives.

Donald Trump im Interview mit Kai Diekmann
Image : picture alliance/dpa/BILD/D. Biskup

Comme à son habitude, le magnat de l'immobilier n'a pas mâché ses mots : l'Otan est "obsolète". Le Royaume Uni a eu bien raison de quitter l'Union européenne. Et Angela Merkel était une grande dirigeante mais sa politique migratoire constitue une "erreur catastrophique".

Publiée par le quotidien le plus lu d'Allemagne, l'interview suscite des inquiétudes notamment à Bruxelles où les ministres européens des Affaires étrangères avaient rendez-vous lundi matin. "Les déclarations de Donald Trump ont été reçues avec inquiétude a admis Frank-Walter Steinmeier, le chef de la dipomatie allemande.  "D'autant qu'elles sont contradictoires avec les propos du futur secrétaire d'Etat à la Défense qui a été auditionné il y a quelques jours seulement à Washington. Nous devons attendre de voir ce que tout cela va signifier pour la politique américaine à venir."

Image : picture-alliance/W. Dabkowski

America first

Attendre, c'est aussi ce que préconise la chancelière Angela Merkel qui n'a pas semblé particulièrement impressionnée par l'interview de la Bild Zeitung. "Trump reste Trump" résume pour sa part Norbert Röttgen, président de la commission des affaires étrangères du Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand. Membre du parti d'Angela Merkel, il était interrogé ce matin par nos confrères du Deutschland Funk : "Sa pensée se concentre sur les intérêts des Etats-Unis à court terme. Des intérêts classés par catégories : économie, emploi et puissance. Peut-être est-ce ainsi que l'on peut mieux le comprendre."

"Trump, interview exclusive".

La Bild Zeitung ne cachait pas sa satisfaction d'être le premier média du pays à obtenir un rendez-vous avec le futur président américain, quelques heures seulement avant son investiture. Outre le fait que certains confrères ont critiqué le peu de sérieux avec lequel a été mené l'entretien, ce dernier n'aura pas vraiment permis d'en savoir plus sur les relations à venir entre les Etats-Unis et l'Allemagne.

 

 

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