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En Italie, un "no" et Renzi s'en va

5 décembre 2016

En Italie, le chef du gouvernement, Matteo Renzi, doit remettre sa démission ce lundi en début de soirée, au lendemain d'un camouflet dans les urnes. Il avait lié son avenir politique au référendum constitutionnel.

Italien Referendum
Image : picture-alliance/AP Photo/G. Borgia

'Avec ses positions anti-européistes, le M5S a le vent en poupe' - MP3-Stereo

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En Italie, après la victoire du non, les partis populistes se sentent pousser des ailes. La proposition de Matteo Renzi de réduction des pouvoirs du Sénat et des régions n'a recueilli qu'à peine plus de 40% des voix, un résultat encore pire que celui prédit par les instituts de sondage. Matteo Renzi, au pouvoir depuis février 2014, a annoncé qu'il réunirait son gouvernement ce lundi soir avant de se rendre au Quirinal pour remettre sa démission au président Sergio Mattarella. 

En face, le Mouvement 5-Etoiles de Beppe Grillo, partisan du "no" s'est dit prêt à gouverner. Le fondateur du M5S a réclamé la tenue immédiate d'élections anticipées. Il a déjà effectué une percée spectaculaire lors des élections municipales de juin dernier en remportant les mairies de Rome et de Turin.

Par ailleurs, le ministre allemand des Affaires étrangères Franck-Walter Steinmeier a estimé que la victoire du non au référendum italien était source "d'inquiétude" et ne constituait pas un "message positif" pour l'Europe.

Écoutez les explications de notre correspondante à Rome Ariel Dumont, en cliquant sur le lien ou l'image. 

 

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