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Explosion de violences en Centrafrique

Jeff Murphy Barès14 décembre 2015

Les centrafricains se sont prononcés par référendum sur la nouvelle Constitution, et en dépit de la mobilisation des forces de sécurité intérieure et internationale, des poches de violences ont émaillé le processus.

Zentralafrikanische Republik Wahlen
Image : picture-alliance/dpa/J.-M. Issa

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Près de deux millions de centrafricains se sont prononcés ce dimanche par le vote du référendum sur la nouvelle constitution de ce pays en proie à trois années de crise communautaire. Une tendance générale en faveur du OUI s’est dégagée.

Des violences émaillent le processus

Le bilan provisoire de ces incidents est de 2 morts et d’une vingtaine de blessés à Bangui. À Bangui, la capitale, des hommes armés de fusils automatiques et de lance-roquettes ont mené plusieurs attaques pour tenter de bloquer les opérations de vote dans le quartier de PK5, une enclave musulmane. L'ONG Médecins sans Frontières a annoncé avoir pris en charge dans la journée 23 personnes, blessées par des tirs d'arme à feu ou des éclats de grenade.

Selon la MINUSCA, le vote a pu se dérouler normalement dans 80 pourcents des bureauxImage : Getty Images/AFP/M. Longari

La MINUSCA touchée

Deux casques bleus ont été touchés dans les combats à Bangui, selon un responsable de la Minusca, la force des Nations Unies en Centrafrique. Un troisième a été touché à Bria, dans le centre du pays. La Minusca promet une assistance totale jusqu’à la fin de ce processus électoral. Et elle salue elle le courage des habitants de PK5, qui ont "bravé les menaces et les attaques des saboteurs" pour aller voter. Et selon la chef adjointe de la MINUSCA, Diane Corner, les habitants ont pu voter normalement dans 80 pourcents des bureaux.

Les rebelles de l'ex-Seleka avaient appelé à un boycott du référendumImage : Getty Images/AFP/M. Longari

Écoutez les précisions de notre correspondant à Bangui, Jeff Murphy Barès

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