1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Frédéric Joël Aïvo: "Le peuple béninois défendra son droit"

23 février 2021

Au Bénin, pour la présidentielle du 11 avril, plusieurs candidatures des opposants au pouvoir ont été rejetées, y compris celle du constitutionnaliste Frédéric Joël Aïvo, faute de parrainages.

Frédéric Joël Aïvo au cours d’une conférence de presse à Cotonou
Frédéric Joël Aïvo au cours d’une conférence de presse à CotonouImage : Facebook

Au Bénin, la commission électorale nationale autonome (Céna) n’a retenu que trois dossiers de candidats dans le cadre de la présidentielle du 11 avril. Il s'agit des duos Alassane Soumanou-Paul Hounkpé du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), fondé par l’ex-président Thomas Boni Yayi, de celui du président béninois sortant, Patrice Talonet de Corentin Kohoué-Irénée Agossa.

Cette liste a été validée par la Cour constitutionelle lundi. Ainsi, après le rejet du recours déposé par huit candidats, au total, ce sont seize dossiers de candidature à l'élection présidentielle qui sont écartés. Certains candidats sont en exil ou condamnés à des peines d'inéligibilité. D'autres ont vu leur candidature recalée, car ne disposant pas d'un nombre suffisant de parrainages.

Cinq millions et demi d'électeurs sont appelés aux urnes le 11 avrilImage : Séraphin Zounyekpe

Des figures de l’opposition écartés

L'opposition dénonce un scrutin verrouillé par le président sortant, mettant notamment en exergue une nouvelle disposition de la loi électorale qui impose à chaque candidat d'être parrainé par 16 maires ou députés.

Sans surprise, le duo-candidat du parti  "Les Démocrates" composé de Reckya Madougou et Patrick Yves Djivo ne figure pas sur la liste des candidats retenus publiée par la Céna. La candidature du constitutionnaliste et professeur titulaire de droit public, Frédéric Joël Aïvo est aussi écartée.

L’interview de Frédéric Joël Aïvo

This browser does not support the audio element.

Au micro de la DW, l’ancien doyen de la Faculté de droit et de science politique de l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin -entre 2016 et 2019- réagit au rejet de sa candidature à la présidentielle du 11 avril et envisage des actions futures que l’opposition béninoise compte mener pour, dit-il, "parvenir à la tenue d’un scrutin ouvert et inclusif."

Passer la section Sur le même thème
Passer la section A la une

A la une

Passer la section Plus d'article de DW