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François Boko, un retour qui fait du bruit au Togo

26 mars 2019

L'ex-ministre de l'Intérieur du Togo dit regretter une tracasserie administrative alors que le président Gnassingbé a donné des garanties pour son retour. Il n'exclut pas d'être candidat à la présidentielle de 2020.

Togo Protest
Des artistes s'engagent dans la lutte pour l'alternance au TogoImage : DW

François Akila-Esso Boko : "Mon pays est pris en otage par deux postures et il faut établir des ponts, établir des passerelles"

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Dans l'interview qu'il a accordée à la Deutsche Welle, l'ex-ministre togolais de l'intérieur François Akila-Esso Boko annonce qu'il veut malgré tout rentrer dans son pays jeudi (28.03.), après un accord avec le président de la République du Togo. Faure Gnassingbé, explique-t-il, lui a envoyé des émissaires pour lui "proposer de rentrer au Togo"

Des garanties de sécurité

Afin de confirmer cette ouverture, François Akila-Esso Boko aurait à son tour dépêché une équipe d'émissaires à Lomé. Mais les conditions concrètes de sa sécurité ne sont toujours pas clarifiées. Le chef de l'Etat togolais a renvoyé au ministre de l'Intérieur la charge de discuter du sujet.

Or, déplore l'ancien ministre, ses émissaires n'ont toujours pas été reçus à ce jour (26.03.)

Image : picture alliance/Xinhua News Agency/Li Xueren

Exfiltration en 2005

C'est après des tractations que celui qui a renoncé à ses charges ministérielles peu avant l'élection présidentielle de 2005 s'est vu remettre un passeport pour quitter le territoire togolais. Ce départ n'interviendra que le 5 mai, soit deux semaines environ après sa démission qui faisait de lui un "héro" pour les opposants et un traître pour le pouvoir.

Dans tous les cas, cette annonce de retour suscite déjà de nombreuses réactions au Togo où l'ex-ministre est considéré comme un candidat potentiel à la présidentielle qui aura lieu en 2020, même si lui-même conteste être déjà dans l'optique d'une candidature.

La Constitution togolaise oblige tout candidat à la présidentielle à être présent sur le territoire au moins 12 mois avant l'élection.

Pour écouter l'interview de François Akila-Esso Boko, cliquez sur l'image principale de cet article.

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