Les militaires ont évoqué des élections truquées mais surtout "une gouvernance irresponsable et imprévisible" pour justifier leur putsch au Gabon. 
Alors qu'ils se préparent à s'installer pour assurer la transition,l'opposition est sortie jeudi (31.08.2023) de son silence, pour demander aux putschistes de reconnaître la "victoire" de leur candidat, Albert Ondo Ossa, à la présidentielle.
Selon le candidat de la plateforme de l'opposition Alternance 2023, le coup d'Etat n'en est pas vraiment un, il parle plutôt de révolution de palais et n'exclut pas la possibilité de manœuvres au sein même du clan Bongo. Albert Ondo Ossa pointe notamment du doigt la soeur d'Ali Bongo, Pascaline Bongo, comme étant potentiellement à la manoeuvre du coup d'Etat pour maintenir en place "le système Bongo".

Une théorie dont doute le politologue et universitaire Tumba Alfred Shango Lokoho. Il revient également sur l'avenir politique du Gabon.

Cliquez sur l'image pour écouter son analyse.