Après l'ouverture officielle le 2 avrildernier par le président de la transition au Gabon, Brice Oligui Nguema, les présidents des commissions et sous-commissions ont été nommés par décret présidentiel. Le même décret a affecté tous les commissaires dans une commission. Ce qui a suscité l'ire d'une partie de l'opposition. 

Aussitôt ouvert, les travaux  du dialogue national inclusif qui seront dirigés par le prêtre catholique Jean-Bernard Asseko ont été suspendus et devraient reprendre ce lundi 8 avril.

Officiellement, selon les organisateurs pour procéder à quelques ajustements. 

Pendant près d'un mois, les quelque 600 délégués réunis au sein des commissions et sous-commissions devront éplucher les 38 000 contributions enregistrées pour ce dialogue national inclusif et qui leur serviront de base de travail. Les participants ont dix-neuf jours pour repenser le Gabon et le projeter dans le futur. 

Au micro d’Eric Topona, l'économiste et consultant en développement durable, Virgilio Foumangoye, estime que malgré les écueils, ce dialogue est une porte de sortie pour les Gabonais.

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