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Grève pour une revalorisation de l'hôpital public au Sénégal

21 avril 2022

Au Sénégal, les travailleurs de la santé ont appelé à une journée de "grève générale". Ils ne veulent pas être les boucs-émissaires de la déliquescence des services de santé.

A l'hôpital de Pikine, à Dakar (archive)
A l'hôpital de Pikine, à Dakar (archive)Image : JOHN WESSELS/AFP/Getty Images

Au Sénégal, tout est parti du décès en couches d'une patiente, Astou Sokhna, dans un hôpital public de Louba. Cette femme est décédée le 1er avril, quelques heures seulement après son admission à la maternité. Six sages-femmes sont poursuivies dans cette affaire pour négligence, quatre d'entre elles ont été placées mardi [19.04.22] sous mandat de dépôt pour non-assistance à personne en danger. Les sages-femmes mises en cause dans l'affaire du décès d'Astou Sokhna seront jugées le 27 avril. Le directeur de l'hôpital où la patiente est décédée a été relevé de ses fonctions à la mi-avril.

>>> Lire aussi : Le Sénégal serait-il menacé par le djihadisme ?

C'est donc pour protester contre ces poursuites et le "lynchage médiatique" des sages-femmes que leurs collègues se sont mis en grève. Mais ce mouvement est aussi l'expression d'un malaise plus profond des acteurs du secteur de la santé, d'après le docteur Mohamed Lamine Ly, médecin à Dakar et membre d'une coalition pour la santé et l'action sociale au Sénégal.

 

Interview Dr. Mohamed Lamine Ly

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