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Sommet au Soudan pour contrer la faim en Afrique

Benjamin Abbo
20 février 2018

Des centaines de représentants de pays africains sont à Khartoum jusqu'à vendredi sous l'égide de l'Organisation de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture. Objectif : lutter contre la sous-alimentation grandissante.

Chia: Auch afrikanische Bauern steigen um
Image : picture-alliance/dpa/G. Forster

"Il faut produire plus sur les mêmes surfaces" - B.Ndissalé

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Les chiffres parlent d'eux-même. Environ 224 millions de personnes sont sous-alimentées à travers le continent africain. Cette sous-alimentation est même passée de 21% à 23% entre 2015 et 2016, selon les chiffres fournis par l'Organisation de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture, la FAO. L'organisation se réunit toute la semaine avec plusieurs centaines de représentants de pays africains, à Karthoum au Soudan. L'objectif est de trouver des moyens d'éradiquer la famine et l'insécurité alimentaire sur le continent.

Organisée conjointement par le Gouvernement Soudanais et l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), la rencontre porte plus précisément sur le "développement durable de l'agriculture et des systèmes alimentaires en Afrique, l'amélioration des moyens de production de création d'emplois décents et attrayants pour les jeunes". Des thèmes dont il est urgent de s'occuper alors que la population du continent devrait atteindre 1,7 milliard de personnes d'ici 2030. 

Intensifier l'agricutlure

Image : Imago/D. Delimont

Aujourd'hui les difficultés en matière de sécurité alimentaire sont nombreuses. "Cela est dû à plusieurs facteurs", explique Brave Ndissalé, le directeur de la sécurité alimentaire auprès de la FAO. Il cite les conditions climatiques qui se déteriorent, la hausse du nombre d'habitants sur le continent ou les conflits. "Nous avons, en plus, encore une agriculture de subsistance. Il faut voir comment nous pouvons améliorer la productivité, pour produire plus sur les mêmes surfaces", insiste le directeur. 

La FAO peut apporter des appuis techniques et financiers sur le continent. "On peut accompagner les gouvernements qui le souhaitent", explique Brave Ndissalé. "Nous avons beaucoup de bouches à nourrir. Il faut intensifier notre agriculture", martèle-t-il.