Gros business: 48 équipes pour le Mondial 2026!
11 janvier 2017La plupart des journaux se montrent critiques vis-à-vis de la décision de la FIFA. "La FIFA avide d‘argent", titre le quotidien Rheinische Post et critique: "Le président Gianni Infantino et ses compagnons de la FIFA ignorent les craintes des grandes nations du football. La qualité des matches en souffriront. Mais la FIFA s’en fiche. Elle se concentre sur de nouveaux marchés potentiels, pas sur les intérêts des fans et amateurs de foot. L’argument selon lequel la FIFA permet ainsi aux petites nations de participer à une Coupe du Monde n’est qu’un prétexte ", estime le quotidien de Düsseldorf…
"Augmenter le nombre de participants au Mondial est un mauvais signal, estime aussi la Leipziger Volkszeitung. Car une Coupe du Monde vit du jeu fascinant des meilleurs footballeurs de la planète et non pas d’une masse de joueurs exotiques forcés de taper dans un ballon. Si le niveau baisse, c’est le sport qui en souffre. Et justement le football a déjà assez souffert de la cupidité de l’empire de la FIFA et de ses fonctionnaires!"
Pour le Tagesspiegel également: "Une seule chose compte pour la FIFA : le plus gros profit possible avec le plus grand nombre possible de participants. Avec cet élargissement, la plus importante compétition du monde n’en devient que plus quelconque. Toutefois, le journal berlinois souligne aussi que ce faisant, la FIFA fait le bonheur des fans de 16 nouveaux pays…"
Autre thème : l’ascension fulgurante de Jared Kushner
Jared Kushner a été nommé haut conseiller à la présidence dans la future administration de Donald Trump, qui n'est autre que... son beau-père !
"Encore une nomination controversée !" , relève la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Jared Kushner, le mari de sa fille Ivanka, lui aussi à la tête d’un empire immobilier, ne s’est jamais occupé de politique étrangère ! Sur quoi ses conseils seront-ils fondés ? se demande l’éditorialiste. En outre, même si dans le cadre de la famille d’un président, la législation américaine n’interdit que des nominations à des postes ministériels, cette attribution du poste de conseiller à la présidence a de forts relents de népotisme ! Mais peu importe, là encore Donald Trump impose son style comme s’il voulait provoquer les critiques. Il rappelle là un certain Bill Clinton. Lui aussi avait nommé sa femme Hillary à un poste important, rappelle le journal de Francfort qui conclut : Comme on le sait, ce n’était pas vraiment une bonne idée ! "