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A Bruxelles, l'Otan veut afficher son unité face à Moscou

Bernd Riegert | Carole Assignon
24 mars 2022

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Otan se retrouvent ce jeudi à Bruxelles. Un sommet extraordinaire largement consacrée à la guerre en Ukraine.

Ukraine-Konflikt
Image : Olivier Matthys/AP/dpa/picture alliance

Des armes à feu et une zone d'exclusion aérienne : telles sont les demandes les plus urgentes du président ukrainien Volodymyr Zelensky depuis Kiev, une ville assiégée. L'Otan prendra à nouveau note de ces requêtes qui ne peuvent être que partiellement satisfaites, selon des diplomates.

L'imposition d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine signifierait en effet l'entrée de l'alliance dans la guerre car l'Otan devrait abattre les avions de chasse russes - un acte que l'organisation a depuis longtemps exclu. 

"L'Otan a la responsabilité de ne pas laisser ce conflit s'aggraver davantage. Ce serait encore plus dangereux. Cela causerait plus de souffrances, de morts et de destructions." a ainsi rappelé le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg. 

Le président ukrainien doit s'adresser par liaison vidéo aux chefs de l'Etat et de gouvernement de l'OtanImage : Ukrainian Presidential Press Office/dpa/picture alliance

Ne pas jouer avec le feu

Si les pays occidentaux entendent bien continuer de soutenir militairement Kiev, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, attache une grande importance à rappeler que les Etats agissent individuellement. Aucun prétexte ne doit être donné au président russe Vladimir Poutine pour prétendre que l'Otan intervient dans la guerre.

Le sommet de ce jeudi sera également l'occasion pour ses membres de souligner une fois de plus qu'ils respectent l'article 5 du traité de l'Otan, à savoir l'assistance mutuelle en cas d'attaque contre les Etats baltes, la Pologne ou la Roumanie.

Pour Jens Stoltenberg, l'Otan doit empêcher l'escalade du conflit

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Définir des lignes rouges

Des discussions sont en cours au sein de l'Otan pour déterminer où se situent les lignes rouges de l'Alliance. Comment réagir si Vladimir Poutine utilise des armes chimiques ou biologiques contre l'Ukraine ? Comment réagir si Kiev tombe ? Comment réagir si Poutine attaque aussi la Géorgie ou la Moldavie ? Tous les scénarios sont envisageables.

Il sera aussi question de nouvelles sanctions. "Avec nos alliés et partenaires, nous maintiendrons la pression sur l'économie en ruines de Poutine en l'isolant sur la scène mondiale" a déclaré le président américain, Joe Biden,en amont du sommet. Une cinquième série de sanctions est en cours de préparation. 

Le président américain Joe Biden qui est attendu vendredi en Pologne pour rencontrer des troupes américaines, des réfugiés ukrainiens et le président polonais Andrej Duda. 

Lire aussi → Fact-checking : les arguments de guerre de Poutine

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