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"La junte en Guinée veut se maintenir au pouvoir"

9 juillet 2024

En Guinée, l'absence d'un calendrier électoral cohérent pour un retour à l'ordre constitutionnel inquiète, dit Ibrahima Sacko.

Le 5 septembre 2021, le comité national du rassemblement pour la démocratie (CNRD) a renversé le président Alpha Condé
Le général Mamady Doumbouya au centreImage : John Wessels/AFP

Le chef de la junte militaire en Guinée, le général Mamadi Doumbouya a annoncé le 31 décembre 2023, l'organisation d'un référendum constitutionnel en 2024.

Fin mars 2024, le Premier ministre de transition, Bah Oury, a confirmé la tenue de ce scrutin avant fin 2024.

La tenue de ce référendum, si elle est effective, sera une étape vers un retour à l'ordre constitutionnel, près de trois  ans après le coup d’État qui a renversé le président Alpha Condé, le 5 septembre 2021.

L'interview de Ibrahima Sacko

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Cependant, la présidentielle censée se tenir cette année 2024, n'aura pas lieu comme l'ont pourtant promis les militaires au pouvoir.

Aucune des dispositions en vue de préparer le scrutin, telles la rédaction et la promulgation d'une nouvelle Constitution ou encore la mise en place d'un code électoral n'ont été prises. 

Ce manque de lisibilité de la transition conforte certains guinéens qui prêtent l'intention au Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD), avec à sa tête le général Mamadi Doumbouya de manoeuvrer pour conserver le pouvoir au terme de la Transition marquée par un rétrécissement de l'espace civique et politique.

Au micro d'Eric Topona, Ibrahima Sacko, président du parti Changement, Progrès et Unité pour la Guinée (CPUG) réagit à l'impasse politique en cours en Guinée. Ibrahima Sacko est aussi le  président des coalitions Sauvons la Guinée et des Unions des forces pour le retour à l’ordre constitutionnel. 

Pour écouter l'interview, cliquez sur la photo ci-dessus.