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La junte guinéenne ne respecte pas ses propres engagements

28 mai 2024

Les militaires au pouvoir en Guinée s'étaient engagés à respecter les droits fondamentaux, notamment la liberté de la presse. Mais pour les journalistes du pays, travailler est devenu un calvaire... dangereux.

Le mot 2Presse" sur un gilet pare-balle (illustration)
Les journalistes critiques s'exposent en Guinée à la répressionImage : Yaghobzadeh Alfred/ABACA/picture alliance

Les militaires au pouvoir en Guinée continuent leur répression contre la presse. Les derniers médias à en avoir fait les frais sont quatre radios et une chaîne de télévision très populaires qui se sont vu retirer leur agrément la semaine dernière, par arrêté du ministère de l’Information. 
Depuis leur arrivée au pouvoir en 2021, les autorités militaires guinéennes répriment les médias jugés trop critiques.

Interview avec Mamoudou Babila Keïta (inquisiteur.net)

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Mamoudou Babila Keïta est journaliste au sein du groupe Hadafo média, le plus grand groupe de média privé du pays, et administrateur général du site d’investigation inquisiteur.net. Lui aussi a eu à ce titre maille à partir avec les autorités de transition et il décrit les dangers encourus par ceux qui tentent de promouvoir une information libre en Guinée.  

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