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Human Rights Watch épingle les forces de l’ordre de Guinée

10 avril 2020

Human Rights Watch accuse les forces de sécurité guinéennes d’avoir violemment réprimé l’opposition. Ces violences auraient eu lieu avant et pendant le double-scrutin législatif et référendaire du 22 mars dernier.

Des policiers guinéens, lors d'une manifestation en octobre 2019
Des policiers guinéens, lors d'une manifestation en octobre 2019Image : Reuters TV

"Ce sont des affabulations" ( Aladji Cellou Camara)

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Selon l’ONG de défense des droits de l’homme,  au moins huit personnes ont été tuées, dont deux enfants, et une vingtaine d’autres blessées. Ces violences auraient eu lieu avant et pendant le double-scrutin législatif et référendaire du 22 mars dernier.

Depuis la mi-février, les forces de sécurité ont également arrêté des dizaines de partisans présumés de l’opposition et fait disparaître de force au moins 40 autres. " Les forces de sécurité guinéennes ont répondu aux manifestations massives par une violence brutale", a indiqué Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale à Human Rights Watch. Elle ajoute que  "les manifestations se poursuivront vraisemblablement à l’approche des élections, et donc le gouvernement guinéen devrait immédiatement imposer un strict contrôle aux forces de sécurité nationales. Les dirigeants de l’opposition devraient aussi faire tout leur possible pour aider à mettre fin à la violence."

Au micro d’Eric Topona, le porte-parole du ministère guinéen de la Défense nie ses accusations. 

Cliquez sur la photo ci-dessus pour écouter l’interview de Aladji Cellou Camara.