1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Irak : pas de répit en vue pour le ramadan

24 septembre 2006

La guerre en Irak a contribué à engendrer une nouvelle vague de radicalisme musulman et accru la menace terroriste au lieu de la réduire. Telle est la conclusion d’une analyse officielle du terrorisme mondial réalisée par les 16 agences de renseignements de Washington et rapportée par plusieurs journaux américains ce dimanche. Position contre laquelle le premier ministre britannique s’est inscrit en faux dans une interview à la BBC :
« C’est une lourde erreur de croire que nous sommes à l’origine de cela. Le 11 septembre, l’attentat terroriste le plus grave de l’histoire mondiale, s’est produit avant l’Irak ou l’Afghanistan. Et si l’on remonte aux origines de ce mouvement fondé sur la perversion de l’islam, on voit qu’elles se situent à plusieurs décennies. Autant dire qu’il faudra beaucoup de temps pour le déraciner. »
L’analyse des agences de renseignement américaines est la première de ce genre depuis le déclenchement de la guerre en Irak, en mars 2003. La Maison Blanche a déclaré ne pas avoir à commenter de documents officiels.

En Irak, justement, vraiment pas de répit pour le ramadan qui a débuté ce week-end dans la majeure partie des pays musulmans. De nouvelles violences ont fait 19 morts ce dimanche, dont 8 membres des forces irakiennes de sécurité, tués dans différentes attaques à Bagdad et dans le nord du pays. Hier un attentat avait fait 31 morts dans un quartier chiite de la capitale. Deux Marines ont également été tués aujourd’hui à l’ouest de Bagdad.
L'armée irakienne de son côté a annoncé la capture du chef d'un groupe rebelle, les « Brigades de la révolution de 1920 », et de sept de ses membres, lors d'un raid à l'ouest de Bagdad.